Vis Ma Vie D’entrepreneure: bilan d’ 1 an de freelance

Ça y est, nous y sommes. Nous sommes le Vendredi 7 Mai 2021, je souffle les 1 an de Whanabi. 1 an que je me suis officiellement lancée en tant que Rédactrice Web Freelance à temps plein. 🎆

Un véritable virage à 180°C dans ma vie personnelle et professionnelle. À l’heure où je vous écris ces lignes, j’en ai encore les doigts qui tremblent. Je suis encore là, à écrire ce bilan qui est à la fois mon journal de bord et un moment de partage avec vous le temps d’un article. Installez-vous confortablement, c’est parti pour un retour vers le passé sur 1 an d’entrepreneuriat.

Si vous avez loupé l’épisode précédent ou avez besoin d’un petit rappel, je vous invite à lire mon bilan des 6 mois avant de vous faire spoiler ce qui va suivre. 😉

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Table des matières

Bilan sur 1 an d’un point de vue émotionnel

J’ouvre le bal de mon bilan sur le plan émotionnel. Pas besoin de sortir les mouchoirs, je vous rassure, sauf si vous êtes enrhumé(e) ou allergique au pollen (comme moi). 🤧

Produire ou ne pas produire de contenu, that’s the question

Émotionnellement, ça a été encore les montagnes russes. L’entrepreneuriat ne m’a jamais autant mis à rude épreuve. Des phases de doutes comme des phases de joie. La différence, c’est que j’ai appris à les accueillir et à les accepter. Je suis encore dans cette phase d’apprentissage et de déconstruction avec moi-même. J’apprends à me faire plus confiance. Mais parfois, c’est dur. Dur d’accepter que je ne peux pas terminer cette tâche, dur d’accepter que je n’ai pas produit de contenu personnel depuis X temps. 

Créer et produire du contenu me paraît parfois comme une montagne infranchissable. Je comprends cette idée et les partages de conseils donnés partout aux jeunes entrepreneures et freelances. Cependant, j’ai réalisé que nous ne sommes pas tous câblés de la même façon. Nous n’avons pas tous le même mode de fonctionnement. Chacun a sa propre organisation et c’est tant mieux. Je vous avoue que parfois j’ai cette culpabilité qui me ronge de ne pas être aussi régulière, mais dans le fond, ai-je envie de me forcer ? Ai-je envie d’être toujours dans l’optique de “produire à fond les ballons” ou “rester moi-même” ? Entre nous et dans mon cas, je pense que la question est vite répondue. 😏

Tout est parfaitement parfait dans cet imparfait

Tout n’est pas forcément tous les jours roses, mais c’est ce qui fait aussi la richesse de cette aventure. Je ne suis en aucun cas là pour dépeindre une image “lisse” et “parfaite”, jamais je ne le ferai. 

Une chose dont je suis sûre : je n’ai jamais autant éprouvé de joie et pris le temps de savourer des victoires directes ou indirectes. Ressentir cette confiance qui m’envahit. Ce que je faisais peu quand j’étais salariée. Et purée, ça fait du bien. Cela fait du bien de s’auto-applaudir, de se sentir fière de ce qu’on a entrepris et de prendre enfin ce temps pour soi.

Je crois que je n’ai jamais autant employé le mot “fière” et me dire que “je suis fière de moi”, sans avoir à le justifier ou simplement attendre l’approbation d’une tierce personne. La “perfectionniste” que je suis en a fait du chemin. Accepter le fait que “tout est parfaitement parfait dans cet imparfait” a été énorme pas.

Si vous êtes dans le même cas, avec le doute qui vous envahit, sachez que vous pouvez être fier et fière de ce que vous avez entrepris pour vous.

Bilan sur 1 an d’un point de vue professionnel

Le temps passe, passe et passe et beaucoup de choses ont changé…(mais pas ma passion pour les références musicales !).

Surfer sur la bonne vague

Se jeter dans le grand bain en pleine période de COVID-19, c’est fait ! Se prendre un second confinement puis un troisième, c’est aussi fait. À lire comme ça, on dirait des épreuves de Koh Lanta ou un Hunger Games pour les entrepreneurs.

Comme je l’expliquais précédemment, les montagnes russes émotionnelles ont été liées au côté professionnel. J’ai eu un passage à vide où je doutais. Je doutais beaucoup, car je ne trouvais pas de nouveaux clients. Malgré le fait que je travaillais et travaille toujours sur un gros chantier avec l’un de mes clients, je n’avais pas de nouveaux contrats. L’échéance de mes aides Pôle Emploi arrivant à leurs termes n’a fait qu’accentuer ce sentiment. 

Mais comme pour tout et au moment où je m’y attendais le moins, tout s’est débloqué. Depuis fin Février, je surfe sur une bonne vague. En faisant un petit retour en arrière, ce n’est pas moins de 6 nouveaux contrats que j’ai décrochés depuis Janvier. 😱

Aujourd’hui, je jongle sur plusieurs projets, chose que je n’aurais jamais cru faire il y a tout juste 1 an.

Je continue de me former

Il y a 6 mois, je vous quittais sur un bilan un peu mitigé en termes de formation. Comme pour tous les freelances qui débutent, on est à la recherche de hacks et de conseils. Je l’ai moi-même fait, au point d’en faire une “overdose”. Overdose d’apprentissage, de conseils et d’informations sur la vie de freelance. Apprendre c’est bien, mais à un moment donné il faut prendre de l’élan et faire le grand saut.

Des investissements, j’en ai fait et je continue encore aujourd’hui de me former, mais cette fois j’ai procédé autrement. Je réfléchis deux fois plus en fonction de mes besoins actuels et à venir (et aussi de ma bourse 💰, faut l’avouer). En ai-je réellement besoin réellement ? Est-ce que cela va m’apporter des compétences ou combler mes lacunes ? 

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"Cette formation me procure de la joie !"

Aujourd’hui, je me suis recentrée sur deux formations

  • La formation Devenir Rédacteur Web Freelance d’Inès Sivignon* que beaucoup connaissent. C’était la plus grosse formation pour laquelle j’ai investi et dont je n’ai aucun regret. La formation a fait peau neuve, car oui il faut s’adapter à son public, mais aussi à la réalité du marché. Je n’ai pas encore dévoré tous les nouveaux contenus mis à jour, mais une chose est sûre, j’ai encore beaucoup à apprendre.
  • Yggdrasil par Charly Rouget : une formation SEO qui me permet de remettre les pendules à l’heure sur le sujet. Nous nous sommes accompagnés de A à Z par Charly qui anime des lives thématiques et nous met au challenge pour booster le SEO soi-même. Ce que j’aime : c’est ce côté interactif où chacun peut échanger et apporter sa pierre à l’édifice. Si tu souhaites en savoir plus, je t’invite à consulter son programme ou à le contacter sur LinkedIn de ma part. 

*C’est un lien affilié, je préfère être transparente avec toi.           Yggl

Je grandis et évolue avec mon entreprise

Être le seul maître à bord de son bateau nécessite d’avoir un mental d’acier et être un véritable caméléon. Des échecs, j’en ai eu, mais aussi des réussites. Chacun m’a apporté son lot d’apprentissage.
Encore aujourd’hui, j’apprends et je grandis avec mon entreprise. Une des plus grandes évolutions chez moi a été de m’affirmer. M’affirmer de ne pas subir une situation et de ne pas m’infliger encore plus de charges mentales.

  • J’ai appris à m’imposer avec mes règles, à ne pas être dans cette “position d’exécutante” : “non, mes services ne sont pas gratuits et oui je suis votre partenaire, pas votre salariée.”

  • J’ai appris à dire “non”. Cela peut paraître tout bête de l’extérieur pour un non-entrepreneur, mais quand on débute ce n’est jamais simple. Il n’y a pas si longtemps, j’ai refusé un contrat. Contrat qui aurait pu m’assurer un super revenu chaque mois, mais par rapport à la charge de travail que cela représentait, j’ai préféré refuser. J’ai privilégié mon bien-être. Quand on passe par la case “burn-out” comme moi, on essaye de rester à la surface pour ne pas replonger.

Toutes ces actions, je n’aurais pas pu les réaliser si je n’avais pas été aussi bien entourée. 

Bilan sur 1 an d’un point de vue relationnel

S’il y a bien une chose que j’aime dans cette nouvelle vie que j’ai embrassée, c’est être entourée. Je ne me suis jamais sentie aussi soutenue, épaulée, mais aussi comprise que depuis que je suis mise à mon compte. Et vous, savez quoi ? Ça fait du bien !

Trouver sa place dans une famille d’entrepreneurs barrés 🌊

La fin d’année est souvent propice à la réflexion, à faire un point global avec soi et sur nos envies pour l’année à venir. Ce dont j’étais sûre fin 2020, c’est que je voulais passer à la vitesse supérieure. Cela faisait plus de 6 mois que j’étais lancée, mais je me sentais un peu stagner, comme si je faisais du sur-place

Et comme je le dis souvent, dans la vie tout est une question de timing. Chaque chose arrive dans les temps. Cette chose, c’est le challenge de La Vague. Un challenge, un défi, un rêve animé par deux grands barrés de mon réseau LinkedIn : Kévin Will et Sébastien Cambet. 

Leur objectif : nous amener toujours plus haut, toujours plus loin parce que pour eux viser la lune n’est pas un objectif inatteignable

Pour moi, c’était un signe. Même si aux premiers abords, leurs concepts semblaient très vague, je leur ai fait vite confiance. Mon instinct ne s’est pas trompé et je ne regrette rien. Car non seulement j’ai rencontré des personnes formidables, mais je me sens à ma place. Je ressens aussi ce changement, ou plutôt une évolution générale. Je sens que je m’affirme plus professionnellement. Je n’ai plus peur de me cacher et de faire ressortir ma personnalité. Je reste moi-même en toutes circonstances. 

Bien que je ne suis qu’au début de l’aventure, je sais qu’il me reste encore des milliers de choses à apprendre. Je compte bien profiter et tirer profit de cette belle intelligence collective, tout en apportant ma pierre à l’édifice.

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L'hymme (presque) officiel de La Vague

Donnez donnez et élargir sa zone de confort

Depuis le début de mon activité, je n’ai cessé de sortir de ma tanière. Une première sortie avec la création de contenu sur LinkedIn. Une grosse première pour moi qui redoutait tant ce réseau social. Aujourd’hui, c’est sans doute la meilleure décision que j’ai prise, car c’est grâce à lui que j’ai fait autant de belles rencontres.

En m’exposant et en partageant mes anecdotes, j’ai pu conseiller des collègues rédactrices. Au premier abord, cela peut sembler bizarre de conseiller ses “concurrentes”, mais je les considère plutôt comme des partenaires. On aura beau exercer le même métier, mais notre expertise sera différente. Quand je vois le résultat aujourd’hui, rien ne me met plus en joie de voir réussir mes copines rédactrices dans ce métier. 😊

Un de mes plus gros changements et high kick à ma peur : faire des stories face cam sur Instagram et des lives. Un gros pas hors de ma zone habituelle de confort et un exercice pas simple. J’avais déjà fait une première vidéo en Novembre dernier. Un premier pas qui m’a motivé à me lancer face caméra et à accepter de faire des lives. Moi qui avait peur de ne pas être à la hauteur, j’ai beaucoup apprécié cet exercice. Un nouveau pas vers l’affirmation de soi et surtout à me faire confiance.

Être entrepreneur, c'est gagner en liberté ce qu'on a pas en tant que salarié. Mais la liberté a plusieurs formes, l'une d'elle étant de respecter nos valeurs.

Ma conclusion sur 1 an d'entrepreneuriat

Si à la fin de ma rupture conventionnelle, on m’aurait dit que je me lançais dans l’aventure de l’entrepreneuriat, je vous aurais clairement ri au nez. Et pourtant, je suis là, debout à m’épanouir dans cette aventure. Une aventure avec ses montagnes russes, ses risques, mais aussi des rencontres qui me font grandir. Si je ne devais retenir qu’une chose : c’est qu’il faut OSER. Oser embrasser l’inconnu, tester, se tromper, se relever et surtout s’entourer.

Joyeux 1 an à ma bébé entreprise, joyeux 1 an à ce projet que je fais éclore, joyeux 1 an à Whanabi. 💛

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